Full meaning
Union africaine
Communauté des États sahélo-sahariens
Marché commun de l'Afrique orientale et australe
Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest
Les investissements directs étrangers
Produit intérieur brut
Tarifs par tranches
Fonds monétaire international
Petits producteurs d'énergie indépendants
Kilowatt
Kilowatt heure
Gaz de pétrole liquide
Megawatt
Pay as you go
Contrat d'achat d'électricité
Partenariats public-privé
Standard and Poors Global Ratings
Afrique subsaharienne
Transmission et distribution
Time of use
Union économique et monétaire ouest-africaine
United Nations Industrial Development Organization
Taxe Sur La Valeur Ajoutee
Indicateurs réglementaires de la Banque mondiale pour l'énergie durable
Un système d'énergie distribué qui produit de l'électricité à partir d'une ou plusieurs sources d'énergie et qui la distribue aux clients finaux, généralement par l'intermédiaire d'un réseau à basse tension. Les mini-réseaux peuvent être isolés ou interconnectés avec le réseau principal.
Dans les mémoires sur les pays, un petit IPP (Independent Power Producer) est défini comme tout système relié au réseau électrique de moins de 10 MW fonctionnant selon un contrat d'achat d'électricité (PPA), dans le but exclusif d'alimenter le réseau en énergie (pas d'autoconsommation).
Les systèmes solaires domestiques (SHS) sont des produits solaires hors réseau avec des capacités de pointe généralement entre 11Wp et 350 Wp, alimentant les lumières et autres petits appareils à courant continu tels que les ventilateurs et les téléviseurs. Ils comprennent le stockage de la batterie pour l'approvisionnement en électricité en dehors des périodes de production. Les systèmes solaires Pico sont typiquement inférieurs à 11Wp, offrant des services énergétiques de base tels que l'éclairage et la recharge des téléphones portables.
Les systèmes d'alimentation électrique captive sont définis comme étant des systèmes "derrière le compteur" dont l'objectif principal est la propre consommation. Ces systèmes peuvent être hors réseau ou raccordés au réseau.
Aux fins des Country Briefs, cela comprend les cuisinières propres, les cuisinières améliorées, le biogaz et les systèmes de cuisson au gaz de pétrole liquéfié (GPL).
Segments de marché
Madagascar
Madagascar a un certain nombre de petits projets opérationnels de IPP, mais l'industrie est fragmentée. Le pays n'a pas de programme d'achat défini et les soumissions non sollicitées ne sont pas rares. L'industrie n'est pas régie par un cadre de réglementation particulier du IPP et, par conséquent, les tarifs des contrats d'achat d'électricité sont négociés au cas par cas. Le gouvernement a toutefois envisagé un programme officiel de rachat.
Tous les IPP sont vendus à l'entreprise publique verticalement intégrée JIRAMA. L'entreprise a dû faire face à des difficultés financières et opérationnelles pendant un certain temps, ce qui a engendré des risques relativement élevés pour les IPP. En 2019, le gouvernement a pris des mesures pour résoudre ce problème, en adhérant au Mécanisme régional de soutien des liquidités. Cela signifie que les IPP de Madagascar peuvent prétendre à une assurance qui les protège contre le risque éventuel de retard de paiement par JIRAMA. L'initiative cible les projets de petite envergure de moins de 50 MW.
Parmi les petits projets de IPP opérationnels, mentionnons Amboasary/Anjozorobe 800 kW hydro (exploité par AIDER), Andriba 80 kW hydro (exploité par SARMAD), Ihosy 700 kW hydro (exploité par ERMA), Maroantsetra 1,2 MW hydro (exploité par HYDELEC) et Tsiazompaniry 5,4 MW hydro (exploité par Henri Fraise et Fils).
Symbion Power prévoit un projet solaire de 10 MW à Mahajanga et quatre centrales à biomasse produisant jusqu'à 5 MW chacune à Nosy Boraha, Nosy Be, Antsiranana et Toamasina. Tryba Energy prévoit deux projets solaires de 5 MW chacun dans la région d'Analamanga et un projet solaire de 5 MW dans la région de Vakinankaratra. Canopy Energy développe une centrale de 5 MW sur l'île de Nosy Be.
Tous les IPP sont vendus à l'entreprise publique verticalement intégrée JIRAMA. L'entreprise a dû faire face à des difficultés financières et opérationnelles pendant un certain temps, ce qui a engendré des risques relativement élevés pour les IPP. En 2019, le gouvernement a pris des mesures pour résoudre ce problème, en adhérant au Mécanisme régional de soutien des liquidités. Cela signifie que les IPP de Madagascar peuvent prétendre à une assurance qui les protège contre le risque éventuel de retard de paiement par JIRAMA. L'initiative cible les projets de petite envergure de moins de 50 MW.
Parmi les petits projets de IPP opérationnels, mentionnons Amboasary/Anjozorobe 800 kW hydro (exploité par AIDER), Andriba 80 kW hydro (exploité par SARMAD), Ihosy 700 kW hydro (exploité par ERMA), Maroantsetra 1,2 MW hydro (exploité par HYDELEC) et Tsiazompaniry 5,4 MW hydro (exploité par Henri Fraise et Fils).
Symbion Power prévoit un projet solaire de 10 MW à Mahajanga et quatre centrales à biomasse produisant jusqu'à 5 MW chacune à Nosy Boraha, Nosy Be, Antsiranana et Toamasina. Tryba Energy prévoit deux projets solaires de 5 MW chacun dans la région d'Analamanga et un projet solaire de 5 MW dans la région de Vakinankaratra. Canopy Energy développe une centrale de 5 MW sur l'île de Nosy Be.
Règlements
Le Code de l'électricité de 2017 (loi 2017-020) libéralise la production, le transport et la distribution d'électricité (à des degrés divers toutefois). Il exige que tout exploitant d'infrastructures énergétiques soit titulaire d'une licence. Si la capacité installée d'un projet tombe en dessous d'un certain seuil, le projet doit seulement être déclaré, sans autorisation requise (Hydro <500 kW, vent <250 kW, solaire <150 kW). Une déclaration doit être soumise au ministère de l'énergie.
Les installations de production qui nécessitent une autorisation sont les suivantes :
Hydro 500 kW < P < 5 MW
Vent 250 kW < P < 5 MW
Solaire 150 kW < P < 5 MW
Biomasse P < 5 MW
Les contrats d'autorisation peuvent être obtenus auprès du ministère ou de l'ADER. Des accords de concession sont requis pour les installations de production de plus de 5MW. Les titulaires de licences de concession, d'autorisation et de déclaration doivent soumettre les contrats signés (le cas échéant) à ARELEC/ORE. La loi remplace l'ancienne loi sur l'électricité (nr. 98-032) de 1999. ORE a publié un document de comparaison utile qui montre les changements de l'ancienne loi à la nouvelle loi. La loi n° 2015-039 (2015) sur les partenariats publics-privés définit le cadre juridique et institutionnel pour l'octroi et la mise en œuvre de partenariats public-privé. Le décret n° 2015-930 sur la classification et la gestion des déchets électroniques et électriques énonce des lignes directrices générales sur l'élimination des déchets électriques et électroniques.
Les installations de production qui nécessitent une autorisation sont les suivantes :
Hydro 500 kW < P < 5 MW
Vent 250 kW < P < 5 MW
Solaire 150 kW < P < 5 MW
Biomasse P < 5 MW
Les contrats d'autorisation peuvent être obtenus auprès du ministère ou de l'ADER. Des accords de concession sont requis pour les installations de production de plus de 5MW. Les titulaires de licences de concession, d'autorisation et de déclaration doivent soumettre les contrats signés (le cas échéant) à ARELEC/ORE. La loi remplace l'ancienne loi sur l'électricité (nr. 98-032) de 1999. ORE a publié un document de comparaison utile qui montre les changements de l'ancienne loi à la nouvelle loi. La loi n° 2015-039 (2015) sur les partenariats publics-privés définit le cadre juridique et institutionnel pour l'octroi et la mise en œuvre de partenariats public-privé. Le décret n° 2015-930 sur la classification et la gestion des déchets électroniques et électriques énonce des lignes directrices générales sur l'élimination des déchets électriques et électroniques.
Madagascar possède la plus grande capacité installée de mini-réseaux en Afrique, soit un total de 175 MW. Le pays vise un taux d'électrification de 70% d'ici 2030. La Nouvelle Politique de l'Énergie 2015-2030 (Nouvelle politique énergétique) décrit comment les mini-réseaux constitueront 20 % de toutes les nouvelles connexions. De ce nombre, 50 % seront de l'hydro, 25 % du diesel, 20 % de la gazéification des enveloppes de riz et 5 % du PV solaire.
L’Agence de Développement de l’Électrification Rural (ADER), l’agence d’électrification rurale, élabore des plans directeurs régionaux d’électrification pour atteindre cet objectif. En mai 2020, ils ont identifié, classé et mis en adjudication des lots distincts de plusieurs villages chacun. Les soumissions du secteur privé sont évaluées en fonction du nombre de raccordements proposés, du type d'infrastructure de production et de distribution, des tarifs proposés, des subventions demandées et de la situation financière du promoteur.
Le secteur des mini-réseaux privés est déjà bien établi. ANKA Madagascar, par exemple, dispose déjà de 12 mini-réseaux opérationnels et, au moment de la rédaction de cet article, des mini-réseaux sont en train de se développer dans 50 autres villages dans le sud du pays. Une fois terminées, ils fourniront de l'électricité à 11 000 ménages. L'entreprise est notamment dirigée par des femmes et se concentre sur l'alimentation des utilisations productives dans un village. Les autres organisations actives sur le marché sont AIDER (Association des Ingénieurs pour le Développement des Énergies Renouvelables), Anakao, Autarsys, BETC Nanala, CASIELEC, ECOGEMA, Énergie Technologie, HIER (Hydro Ingénierie Etudes et Réalisations), JIRAFI, Nant Energy, SERMAD (Société d'électrification rurale de Madagascar), SM3E (Société pour la Maîtrise de l'eau, de l'énergie et de l'environnement) et TOKY Construction.
L’Agence de Développement de l’Électrification Rural (ADER), l’agence d’électrification rurale, élabore des plans directeurs régionaux d’électrification pour atteindre cet objectif. En mai 2020, ils ont identifié, classé et mis en adjudication des lots distincts de plusieurs villages chacun. Les soumissions du secteur privé sont évaluées en fonction du nombre de raccordements proposés, du type d'infrastructure de production et de distribution, des tarifs proposés, des subventions demandées et de la situation financière du promoteur.
Le secteur des mini-réseaux privés est déjà bien établi. ANKA Madagascar, par exemple, dispose déjà de 12 mini-réseaux opérationnels et, au moment de la rédaction de cet article, des mini-réseaux sont en train de se développer dans 50 autres villages dans le sud du pays. Une fois terminées, ils fourniront de l'électricité à 11 000 ménages. L'entreprise est notamment dirigée par des femmes et se concentre sur l'alimentation des utilisations productives dans un village. Les autres organisations actives sur le marché sont AIDER (Association des Ingénieurs pour le Développement des Énergies Renouvelables), Anakao, Autarsys, BETC Nanala, CASIELEC, ECOGEMA, Énergie Technologie, HIER (Hydro Ingénierie Etudes et Réalisations), JIRAFI, Nant Energy, SERMAD (Société d'électrification rurale de Madagascar), SM3E (Société pour la Maîtrise de l'eau, de l'énergie et de l'environnement) et TOKY Construction.
Règlements
Le Code de l'électricité de 2017 (loi 2017-020) libéralise la production, le transport et la distribution d'électricité (à des degrés divers toutefois). Il crée le nouveau Fonds national pour l'énergie durable, qui finance les mini-réseaux, entre autres technologies d'électrification rurale. Les modalités du fonds seraient annoncées par décret, mais n'ont pas encore été publiées. Il exige que tout exploitant d'infrastructures énergétiques soit titulaire d'une licence. Les opérateurs de mini-réseaux ont besoin non seulement d'une licence de production, mais aussi d'une licence de distribution.
Si la capacité installée d'un projet tombe en dessous d'un certain seuil, le projet doit seulement être déclaré, sans autorisation requise (Hydro <500 kW, vent <250 kW, solaire <150 kW). Une déclaration doit être soumise au ministère de l'énergie. Cependant, toutes les installations de distribution doivent être autorisées. Les installations de production qui nécessitent une autorisation sont les suivantes :
Hydro 500 kW < P < 5 MW
Vent 250 kW < P < 5 MW
Solaire 150 kW < P < 5 MW
Biomasse P < 5 MW
Les contrats d'autorisation peuvent être obtenus auprès du ministère ou de l'ADER.
Des accords de concession sont requis pour toutes les installations de transport, les installations de distribution de plus de 5 MW et les installations de production de plus de 5 MW.
Les titulaires de licences de concession, d'autorisation et de déclaration doivent soumettre les contrats signés (le cas échéant) à ARELEC/ORE.
La loi remplace l'ancienne loi sur l'électricité (nr. 98-032) de 1999. ORE a publié un document de comparaison utile qui montre les changements de l'ancienne loi à la nouvelle loi.
La loi n° 2015-039 (2015) sur les partenariats publics-privés définit le cadre juridique et institutionnel pour l'octroi et la mise en œuvre de partenariats public-privé. Le décret n° 2015-930 sur la classification et la gestion des déchets électroniques et électriques énonce des lignes directrices générales sur l'élimination des déchets électriques et électroniques.
Si la capacité installée d'un projet tombe en dessous d'un certain seuil, le projet doit seulement être déclaré, sans autorisation requise (Hydro <500 kW, vent <250 kW, solaire <150 kW). Une déclaration doit être soumise au ministère de l'énergie. Cependant, toutes les installations de distribution doivent être autorisées. Les installations de production qui nécessitent une autorisation sont les suivantes :
Hydro 500 kW < P < 5 MW
Vent 250 kW < P < 5 MW
Solaire 150 kW < P < 5 MW
Biomasse P < 5 MW
Les contrats d'autorisation peuvent être obtenus auprès du ministère ou de l'ADER.
Des accords de concession sont requis pour toutes les installations de transport, les installations de distribution de plus de 5 MW et les installations de production de plus de 5 MW.
Les titulaires de licences de concession, d'autorisation et de déclaration doivent soumettre les contrats signés (le cas échéant) à ARELEC/ORE.
La loi remplace l'ancienne loi sur l'électricité (nr. 98-032) de 1999. ORE a publié un document de comparaison utile qui montre les changements de l'ancienne loi à la nouvelle loi.
La loi n° 2015-039 (2015) sur les partenariats publics-privés définit le cadre juridique et institutionnel pour l'octroi et la mise en œuvre de partenariats public-privé. Le décret n° 2015-930 sur la classification et la gestion des déchets électroniques et électriques énonce des lignes directrices générales sur l'élimination des déchets électriques et électroniques.
En 2019, 41 699 systèmes solaires domestiques et produits pico-solaires ont été vendus par des sociétés affiliées à GOGLA et Lighting Global à Madagascar, contre 51 353 en 2018. Les entreprises fournissant des produits à Madagascar incluent Baobab+, Greenlight Planet, HERi Madagascar, Jiro-Ve, Mada Green Power, Majinco, Orange, Power Technology Madagascar, SQVision et WeConnex/Madagascar Nexus Company. Les rapports indiquent que les fournisseurs ont tendance à se concentrer sur une portée géographique limitée, étant donné le coût élevé de la distribution sur l'ensemble de l'île. La plupart opèrent autour de la région d'Antananarivo, avec quelques prestataires regroupés au nord et au sud.
La Nouvelle Politique de l'Énergie (2015-2030) vise un taux d'électrification de 70 % d'ici 2030. 10% de ces connexions seront réalisées sous forme de systèmes solaires autonomes. Parmi ces systèmes autonomes, la moitié sera des systèmes solaires domestiques et la moitié sera pico-solaire.
La Nouvelle Politique de l'Énergie (2015-2030) vise un taux d'électrification de 70 % d'ici 2030. 10% de ces connexions seront réalisées sous forme de systèmes solaires autonomes. Parmi ces systèmes autonomes, la moitié sera des systèmes solaires domestiques et la moitié sera pico-solaire.
Règlements
Le Code de l'électricité de 2017 (loi 2017-020) invite la participation privée à libéraliser la production, le transport et la distribution d'électricité (à des degrés divers toutefois). Il crée le nouveau Fonds national pour l'énergie durable, qui finance les mini-réseaux, entre autres technologies d'électrification rurale. Il exige que tout exploitant d'infrastructures énergétiques soit titulaire d'une licence.
La loi exige que les clients des systèmes solaires de moins de 10 kW remplissent un formulaire de demande, disponible auprès de l'ORE.
La loi remplace l'ancienne loi sur l'électricité (nr. 98-032) de 1999. ORE a publié un document de comparaison utile qui montre les changements de l'ancienne loi à la nouvelle loi. Le décret n° 2015-930 sur la classification et la gestion des déchets électroniques et électriques énonce des lignes directrices générales sur l'élimination des déchets électriques et électroniques.
La loi exige que les clients des systèmes solaires de moins de 10 kW remplissent un formulaire de demande, disponible auprès de l'ORE.
La loi remplace l'ancienne loi sur l'électricité (nr. 98-032) de 1999. ORE a publié un document de comparaison utile qui montre les changements de l'ancienne loi à la nouvelle loi. Le décret n° 2015-930 sur la classification et la gestion des déchets électroniques et électriques énonce des lignes directrices générales sur l'élimination des déchets électriques et électroniques.
Madagascar possède une diversité de centrales captives, tant par leur source que par leur taille. Le pays dispose d'un important potentiel hydroélectrique, en particulier pour les petites centrales qui fournissent l'électricité locale. Pourtant, malgré l'identification initiale de plusieurs sites potentiels, une grande partie reste inexploitée. La centrale hydroélectrique de Sahanivotry (15 MW), développée par Hydelec, est la première centrale hydroélectrique privée du pays. Elle fournit l'électricité à une cimenterie locale et vend l'excédent au réseau.
L'énergie solaire et la biomasse offrent également des possibilités de production d'énergie captive. SEVA a installé un système solaire sur le toit de 26 kW dans une mission à Anatihazo, tandis que SPS a installé un système au sol de 750 kW à Alphonse Island Lodge. En outre, Phileol Vegetable Oil abrite une installation de biomasse de 23kW qui utilise les déchets de processus comme matière première. D'autres entreprises actives dans le pays sont GreenYellow, Hydelec, Mada Green Power, Majinco, SEVA, Tanatech (une partie de Greengywatt) et Tryba Energy.
L'énergie solaire et la biomasse offrent également des possibilités de production d'énergie captive. SEVA a installé un système solaire sur le toit de 26 kW dans une mission à Anatihazo, tandis que SPS a installé un système au sol de 750 kW à Alphonse Island Lodge. En outre, Phileol Vegetable Oil abrite une installation de biomasse de 23kW qui utilise les déchets de processus comme matière première. D'autres entreprises actives dans le pays sont GreenYellow, Hydelec, Mada Green Power, Majinco, SEVA, Tanatech (une partie de Greengywatt) et Tryba Energy.
Règlements
Le Code de l'électricité de 2017 (loi 2017-020) invite le secteur privé à participer à la production, au transport et à la distribution de l'électricité (mais à des degrés divers). L'article 8 impose à tout exploitant d'infrastructures énergétiques de détenir une licence. Si la capacité installée d'un projet tombe en dessous d'un certain seuil, le projet doit seulement être déclaré, sans autorisation requise (Hydro <500 kW, vent <250 kW, solaire <150 kW). La déclaration doit être soumise au Ministère de l'énergie.
Les installations de production qui nécessitent une autorisation sont les suivantes :
Hydro 500 kW < P < 5 MW
Vent 250 kW < P < 5 MW
Solaire 150 kW < P < 5 MW
Biomasse P < 5MW
Les contrats d'autorisation peuvent être obtenus auprès du ministère ou de l'ADER. Des accords de concession sont requis pour les installations de production de plus de 5 MW. Les titulaires de licences de concession, d'autorisation et de déclaration doivent soumettre les contrats signés (le cas échéant) à ARELEC/ORE.
La loi remplace l'ancienne loi sur l'électricité (nr. 98-032) de 1999. ORE a publié un document de comparaison utile qui montre les changements de l'ancienne loi à la nouvelle loi. Le décret n° 2015-930 sur la classification et la gestion des déchets électroniques et électriques énonce des lignes directrices générales sur l'élimination des déchets électriques et électroniques.
Les installations de production qui nécessitent une autorisation sont les suivantes :
Hydro 500 kW < P < 5 MW
Vent 250 kW < P < 5 MW
Solaire 150 kW < P < 5 MW
Biomasse P < 5MW
Les contrats d'autorisation peuvent être obtenus auprès du ministère ou de l'ADER. Des accords de concession sont requis pour les installations de production de plus de 5 MW. Les titulaires de licences de concession, d'autorisation et de déclaration doivent soumettre les contrats signés (le cas échéant) à ARELEC/ORE.
La loi remplace l'ancienne loi sur l'électricité (nr. 98-032) de 1999. ORE a publié un document de comparaison utile qui montre les changements de l'ancienne loi à la nouvelle loi. Le décret n° 2015-930 sur la classification et la gestion des déchets électroniques et électriques énonce des lignes directrices générales sur l'élimination des déchets électriques et électroniques.
Les fourneaux et les combustibles propres ont un taux de pénétration très faible à Madagascar, avec moins de 5% de la population ayant accès à ces produits. Le bois représente 82 % de la population, en particulier dans les zones rurales. Parmi les autres combustibles utilisés figurent le charbon de bois - 17,4 %, qui est le principal combustible utilisé dans les zones urbaines, le kérosène - 0,1 % et le gaz de pétrole liquide (GPL) - 0,3 %.
Mada Compost, Prime Cookstoves et Zahana développent, fabriquent et vendent des cuisinières à biomasse économes en énergie. Clean Cooking Madagascar (Green Development AS) et Safi International distribuent des cuisinières au bioéthanol, tandis que Total, Galana et Vito Gaz distribuent du GPL aux ménages.
Le gouvernement national espère accroître la cuisson propre dans le pays et cela est clairement décrit dans la nouvelle politique énergétique (2015-2030) qui vise à atteindre un accès de 70% à des cuisinières économes en énergie d'ici 2030. La politique vise également à ce que 50 % du bois provienne de ressources forestières légales et durables et 20 % du charbon de bois soit "vert", étant donné qu'il a été produit efficacement et à partir de ressources forestières légales et durables. La loi n° 2013-13 (sur la production et la commercialisation de l'éthanol combustible) exonère la taxe sur l'alcool sur la production de carburant à l'éthanol et la taxe à l'importation sur les importations de poêles à éthanol et établit des normes de qualité pour les poêles à éthanol et les combustibles.
Un exemple d'appui gouvernemental au niveau du sol est son partenariat avec l'Association pour le développement de l'énergie solaire (ADES) pour vendre des fours solaires à prix subventionnés. En 2019, le partenariat a vendu 170 000 fourneaux et créé 400 emplois.
Mada Compost, Prime Cookstoves et Zahana développent, fabriquent et vendent des cuisinières à biomasse économes en énergie. Clean Cooking Madagascar (Green Development AS) et Safi International distribuent des cuisinières au bioéthanol, tandis que Total, Galana et Vito Gaz distribuent du GPL aux ménages.
Le gouvernement national espère accroître la cuisson propre dans le pays et cela est clairement décrit dans la nouvelle politique énergétique (2015-2030) qui vise à atteindre un accès de 70% à des cuisinières économes en énergie d'ici 2030. La politique vise également à ce que 50 % du bois provienne de ressources forestières légales et durables et 20 % du charbon de bois soit "vert", étant donné qu'il a été produit efficacement et à partir de ressources forestières légales et durables. La loi n° 2013-13 (sur la production et la commercialisation de l'éthanol combustible) exonère la taxe sur l'alcool sur la production de carburant à l'éthanol et la taxe à l'importation sur les importations de poêles à éthanol et établit des normes de qualité pour les poêles à éthanol et les combustibles.
Un exemple d'appui gouvernemental au niveau du sol est son partenariat avec l'Association pour le développement de l'énergie solaire (ADES) pour vendre des fours solaires à prix subventionnés. En 2019, le partenariat a vendu 170 000 fourneaux et créé 400 emplois.